Réflexion autour du changement

Nous avons tous rêvé du changement à un moment ou un autre : changement de société, changement de notre environnement, changement de nos mauvaises habitudes, changement de vie…

D’après le Larousse, le changement, c’est le fait d’être modifié, de modifier quelque chose ou encore tout ce qui rompt les habitudes.

Le changement oui mais dans quel but?

En France, le principe de prévention est très peu développé. A l’inverse de nos voisins nordiques, nous employons des mesures le plus généralement curatives c’est à dire que la crise ou le déséquilibre est déjà là et que l’on cherche maintenant à le combattre. C’est à ce moment que l’on recherche le changement car nous n’avons plus le choix. Dans bien des domaines, cette stratégie est trop souvent appliquée: santé, travail, politique, relations…

Avec la crise actuelle du covid, nous avons un parfait exemple de la gestion qu’on apporte en général lorsque l’on est en contact avec le changement: on oblige, on contraint, on déni et on lutte contre. Nous sommes dans une relation déséquilibrée. A cause de cette gestion du changement, nous sommes contraints par la force des choses à changer, nous perdons la possibilité de faire des choix puisque la crise est là, nous sommes contraints d’appliquer. N’ayant plus l’habitude de faire des choix, nous en avons le plus souvent une peur bleue et nous finissons par les éviter à tout prix. Hors l’être humain se doit de retrouver sa liberté d’autonomie, de responsabilité et de dignité.

Il me paraît nécessaire de rétablir la vision du changement comme un processus de prévention. Comprendre ses habitudes, les observer pour amorcer éventuellement une nouvelle relation avec nous même. Cela passe à mon sens par une découverte dans un premier temps de ce qui se vit dans mon corps en termes de sensations. Si je reconnais les sensations qui se passent dans mon corps alors je peux venir à la découverte de mes émotions. Si je découvre mes émotions alors je peux sentir ce qui est juste pour moi de ce qui ne l’est pas. C’est seulement à partir de ce moment que je peux décider de changer ou non. Avant cela, je subis car je n’ai plus accès à mon espace intérieur. Ayant perdu accès à mon alphabet, je ne comprends pas mon langage et je suis tributaire de mon environnement pour essayer de me comprendre. Je suis donc connecté à un langage qui n’est pas le mien. De ce fait comment appliquer un changement qui sera bénéfique pour moi même?

- Quel(s) changement(s) je souhaiterais mettre en place dans ma vie?

- Pourquoi je veux mettre en place ses changements?

- Est ce que ce “pourquoi” vient-il vraiment de moi ou des attentes d’une autre personne ( conjoint, amis, societe...)?

- Par quelles actions concrètes puis-je commencer ce changement?

ex: alimentation

Je souhaite manger en me nourrissant au maximum localement. Je vais commencer par faire le point sur ma consommation actuelle. Souvenez vous, la connaissance amène le pouvoir de changer. Si je suis conscient de comment je me nourris alors je vais pouvoir orienter mes choix vers l’objectif que je veux atteindre. Cela va passer dans un premier temps par ouvrir mes placards, observer mes habitudes sans jugement. Puis je vais aller me documenter sur les bénéfices du consommer local. Me renseigner sur internet pour découvrir les réseaux qui peuvent me permettre d’aller par exemple acheter mes légumes chez mon voisin le producteur, programmer mes sorties au marché pour aller à la rencontre des produits frais…Chaque changement commence par un premier pas. Tout changer, c’est entrer dans le curatif et nous priver de choix,c’est aussi avancer doucement en prenant le temps d’y mettre du sens, ne l’oubliez pas. Le changement en profondeur prend du temps car il nous demande de comprendre et de sentir les bénéfices de ce changement.

ex: le zéro déchet

Je souhaite réduire mon impact environnemental. De la même manière que l’alimentation, si je décide du jour au lendemain d’arrêter de produire des déchets, cela va être très compliqué, ca risque bien de ne faire qu’une chose: vous décourager très rapidement. Comprendre cette démarche, c’est d’abord la mettre en lien avec mes valeurs profondes. Cela demande donc d’être dans un premier temps conscient de ses valeurs et j’insiste sur ses valeurs. Dans un deuxième temps, observez votre consommation actuelle. Le marketing a été créé pour nous séduire, ne l’oublions pas, les emballages sont faits pour nous rassurer et nous faire croire d’un nouveau besoin. Acheter en vrac est une démarche active mais il faut avant tout que cette démarche nous plaise et soit poussée par un vrai choix conscient.

Ensuite c’est avec beaucoup de bienveillance que l’on accède à un nouveau cheminement personnel qui prend la encore du temps et qui peut progressivement s’étaler dans d’autres domaines: habillement, cosmétiques…

En conclusion, nous pouvons voir une nouvelle manière de voir le changement. Ce dernier doit être alimenté en amont c’est à dire qu’il est à envisager comme un processus et non comme une fin en soi. Construire en douceur ce changement passe dans un premier temps par la reconquête de son espace intérieur afin de pouvoir observer, sentir, vibrer cette volonté du changement attendu. Il nous demande de nous renseigner, de connaître mais surtout de comprendre en nous les raisons et les motivations qui amène vers ce “pourquoi changer”. Il s’agit de reprendre les rênes de sa vie pour pouvoir construire une nouvelle démarche : j’agis consciemment en refusant de subir ou d’être dans l’abnégation. Le changement est d’abord un processus créateur qui doit nous servir et non nous desservir.

Accueillez le changement avec bonheur en ayant conscience de ce que cela peut vous apporter.

Pas parce que vous avez entendu un jour que “ le changement, c’est maintenant”.

Qui suis-je?

Une femme de 32 ans qui veut participer au changement de ce monde, qui veut aider les autres car c’est depuis toujours mon grand QUOI. Actuellement, j’accueille dans mon cabinet les personnes désireuses de se reconnecter avec leurs corps et leur être profond.

Comment?

Par des outils, des réflexions personnelles, des exercices... J’aide la personne à découvrir ce que j’appelle “ son langage personnel”. Effectivement, qui suis-je pour donner une direction, déterminer ce que l’autre a besoin ou comment il doit vivre. Ce que je peux dire, c’est que nous sommes tous différents et que chacun doit pouvoir trouver sa voie, son espace et reprendre son autonomie et sa responsabilité sur sa vie.

Qui j’aide?

Les personnes qui ont perdu le contact avec elles-mêmes. Quelquefois, la vie nous amène à être constamment dans l’action, être ce que l’on attend de nous dans la société mais aussi dans notre environnement et dans nos familles. Pour autant, nous ne prenons que très rarement le temps de nous poser. Remettre du lien et de l’équilibre dans notre corps, recréer cette alliance entre le corps et le mental pour se reconnecter avec notre essence, nos potentiels et nos ressources. Je suis convaincue que l’être humain est beaucoup plus puissant que ce dont il se limite.

Comment je les aide?

En transmettant des techniques, des outils, des exercices, en ouvrant le champ de la conscience autour de la notion du corps, du mental et de la compréhension de soi. La connaissance est le pouvoir. Si je sais comment je fonctionne alors je peux mettre en place des actions propres à mon équilibre et ma vie. On sort alors du principe de la survie pour agir consciemment.

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